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Votre rêve est de créer votre entreprise en France, mais vous ne savez pas bien par ou commencer ni comment procéder ? Il est normal d’avoir des réticences et de se poser des questions, mais Kiwili est là pour vous éclairer et vous donner les pistes d’un démarrage d’entreprise réussi. Sachez tout d’abord que créer son entreprise en France est de plus en plus courant et que les démarches sont facilitées par les pouvoirs publics. 700 000 nouvelles entreprises ont vu le jour en 2018, soit 100 000 de plus qu’en 2017.

Démarches en ligne pour créer son entreprise, dispositifs d’accompagnement, logiciels de gestion tels que Kiwili, les entrepreneurs ont à disposition tout un panel d’outils et de ressources utiles au bon développement de leur activité. Malgré cela, des impératifs administratifs s’imposent à vous et ils sont à ne pas négliger.
Cet article va vous donner les clés pour bien vous lancer !

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1) Le secret d’un projet entrepreneurial réussi : une stratégie solide !

La stratégie est la délimitation d’un domaine d’activité avec la mise en place d’un avantage concurrentiel pour avoir un niveau de performance durablement supérieur à celui de la concurrence, tout cela dans le but de créer de la valeur. Cette définition peut vous paraître compliquée, mais nous allons vous l’expliquer !

Concernant le domaine d’activité dans lequel vous lancer voici 5 astuces pour trouver la bonne idée d’entreprise à créer.
La stratégie s’appréhende à différents niveaux et peut être représentée comme un oignon. En effet, différentes couches successives sont à analyser.

 

Stratégie démarrage d'entreprise

Avant de créer une entreprise, il faut tout d’abord analyser son macro-environnement, c’est-à-dire tous les facteurs externes qui interagissent avec elle. Pour cela vous pouvez utiliser l’outil PESTEL qui est une abréviation de Politique, Économique, Social, Technologique, Environnemental et Légal. Grâce à cet outil, les entrepreneurs dans l’âme pourront connaître les opportunités et menaces de chacun de ces domaines. Vous pourrez anticiper les changements éventuels et être capable de faire face à toutes les situations ! Les éléments de votre environnement que vous relèverez comme étant potentiellement instables sont appelés variables pivots. Des scénarios sont à créer à partir de ces variables. Concrètement, relevez les éléments pour lesquels des changements sont à prévoir et formulez des hypothèses à partir de ces changements pour être sûr de pérenniser votre entreprise.

L’étape suivante pour créer sa société en toute sécurité est l’analyse de son secteur avec les 5 forces de Porter. Professeur et théoricien en stratégie, Michael Porter considère l’intensité concurrentielle, les entrants potentiels, les produits de substitution, le pouvoir de négociation avec les fournisseurs et les clients, et le rôle des pouvoirs publics comme des éléments ayant une forte influence sur l’entreprise. Il faut donc veiller à ces forces et prendre en considération l’intensité de chacune d’entre elles.

En interne, en tant que bon entrepreneur, vous devez penser à votre chaîne de création de valeur.

chaine de valeur

Il s’agit de l’ensemble des activités de votre entreprise réparties en activités support et de soutien. C’est à vous de déterminer quelle fonction créée le plus de valeur et d’axer vos efforts dessus. Votre chaîne de valeur peut évoluer au cours d la vie de votre entreprise.

Enfin, la capacité stratégique est la capacité à mobiliser vos ressources et compétences. Si le modèle VRIST est applicable, vous êtes sur la bonne voie !
Vos ressources et compétences doivent être :

  • Valorisables
  • Rares
  • Inimitables
  • non Substitutables
  • non Transférables

 

2) Avoir un business plan réfléchi

Une fois votre stratégie établie grâce aux analyses précédentes, il reste quelques étapes à franchir avant de se lancer sur le marché. La création d’un business plan est indispensable. Ce document rédigé permet de formaliser votre projet entrepreneurial.
Il reprend :

  • votre proposition de valeur : ce que vous vendez et à qui vous le vendez
  • votre architecture de valeur : le biais par lequel vous allez commercialiser votre produit
  • l’équation de profit : ce que l’activité vous coûte et ce qu’elle vous rapporte.

Un bon business plan est la clé du succès d’un futur entrepreneur. Si les prévisions effectuées sont bonnes votre entreprise sera en bonne santé financière. Lorsque vous créez votre entreprise, le business plan est également un document à présenter au banquier. Il intervient comme un gage de confiance pour obtenir des financements. C’est la preuve d’un projet réfléchi et bien pensé. Un autre moyen d’obtenir des aides financières est de faire appel à des associations spécialisées.

 

3) Faire les bons choix : statuts et fiscalité

Une fois son idée d’affaire confirmée et son modèle économique établi, il est important de bien définir le statut juridique de son activité. En entreprise individuelle comme en société, seul(e) ou avec des associé(e)s, avec des prévisions de chiffre d’affaires élevées ou une rentrée d’argent faible, le statut juridique de votre entreprise est à la base de tout le développement de votre structure.
Le droit français des entreprises offre de nombreuses possibilités et combinaisons dans lesquelles il ne faut pas avoir peur de se plonger. Chaque option présente des avantages, mais également des contraintes qu’il faut connaître pour ne pas se retrouver dans une impasse économique ou administrative.

Nous vous proposons un article pour mieux comprendre les enjeux des statuts juridiques les plus courants. Le principal dans votre choix reste de concilier la réalité du marché à la vision à long terme de votre projet.

Différentes options fiscales découlent du statut choisi, raison pour laquelle faire le bon choix est non négligeable. Selon votre statut, votre régime d’imposition ne sera donc pas le même :

  • Les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) sont les bénéfices réalisés par les personnes physiques qui exercent une activité commerciale, industrielle ou artisanale. Ce régime est applicable aux exploitants individuels et aux associés de sociétés de personnes. Les BIC sont soumis à l’impôt sur le revenu (IR). Les entreprises individuelles et micro-entrepreneurs sont par principe soumis à l’IR.
  • Les sociétés sont quant à elles soumises à l’impôt sur les sociétés (IS). Si votre petite entreprise est une société, vous serez soumis à l’IS.

Pour l’impôt sur le revenu, la notion de domicile fiscal est à retenir. Une personne est considérée comme ayant son domicile fiscal en France en fonction de trois critères alternatifs :

1. Si elle a en France son foyer ou son lieu de résidence principale ;

2. Si elle exerce en France une activité professionnelle, salariée ou non, à moins qu’elle ne justifie que cette activité soit exercée à titre accessoire ;

3. Si elle a en France le centre de ses intérêts économiques.

Une déclaration de revenus est obligatoire et le prélèvement à la source est en vigueur depuis le 1er janvier 2019.

Pour l’impôt sur les sociétés, le principe de territorialité est applicable. Tous les bénéfices réalisés par une société en France, qu’elle soit française ou étrangère, sont soumis à l’IS en France. Le taux d’imposition est de 15% sur les 38 120 premiers euros de bénéfices réalisés, 28% jusqu’à 500 000 euros de bénéfice et 33,33% au-delà. L’impôt sur les sociétés se règle par acompte trimestriel le 15 du mois à compter de mars.

 

4) Déclarer son entreprise et respecter des formalités

Après avoir sélectionné votre statut et par conséquent votre régime d’imposition, il faudra le formaliser par écrit. Il s’agit de l’immatriculation de votre entreprise auprès du Registre du Commerce et des Sociétés, le RCS.
Un numéro unique composé de la mention « RCS », du nom de la ville d’immatriculation, d’une lettre (A pour les commerçants, B pour les sociétés) et du numéro SIREN vous sera attribué. Cette formalité ne concerne pas les auto-entrepreneurs qui n’ont pas de numéro RCS.

Cette première formalité permet entre autres d’établir votre organisation interne, la répartition du capital social de votre entreprise et les responsabilités de chacun. La déclaration au RCS doit être écrite. Le document peut être rédigé sous seing privé ou peut faire l’objet d’un acte notarié. Faire appel à un expert (expert-comptable, avocat, agence spécialisée en ligne) peut s’avérer coûteux. Rédiger votre déclaration vous-même est une option gratuite, mais risquée, car vous vous portez garant de la justesse de votre déclaration. De nombreux modèles et ressources sont accessibles en ligne et pourront vous aider dans vos démarches.

De plus, le Ministère de l’Économie et des Finances a mis en place un service en ligne qui vous permettra de vous enregistrer et redirigera votre demande vers le Centre de Formalité des Entreprises (CFE) le plus proche.
Depuis 2008, le CFE accompagne les nouveaux entrepreneurs dans leurs démarches administratives. Il a pour mission de centraliser les pièces du dossier de demande d’inscription et de les transmettre aux différents organismes tels que :

  • l’Insee
  • le greffe du tribunal de commerce (ou du tribunal de grande instance statuant commercialement), lequel transmet les informations à l’Institut national de la propriété industrielle (INPI)
  • es services fiscaux
  • l’Urssaf et les caisses régionales de sécurité sociale
  • la sécurité sociale pour les indépendants (le RSI par exemple)
  • l’inspection du travail
  • la caisse régionale d’assurance maladie des salariés
  • la caisse d’assurance vieillesse des professionnels libéraux le cas échéant, et autres organismes spécifiques.

Comptez jusqu’à un mois pour valider cette étape lourde en procédures et soignez l’ensemble de votre dossier pour éviter tout retard inutile.
Vous obtiendrez sous deux semaines votre extrait “K” (pour les entreprises individuelles) ou “K bis” (pour les sociétés). C’est le seul document officiel qui atteste de votre inscription au Registre du Commerce et des Sociétés.

Il faut bien sûr s’adresser au CFE en cas de création d’entreprise, mais également en cas de changement de dirigeants, de gérants ou d’associés, en cas de modifications relatives à l’activité (extension, mise en location-gérance, etc.), lors du transfert de l’établissement principal et du siège social, lors de la fermeture d’un établissement ou encore en cas de cessation totale d’activité, de mise en sommeil, de décès ou de dissolution de la personne morale.

Une autre formalité est la publication au JAL : Journal d’Annonces Légales et au BODACC : Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales. Le BODACC est habilité à publier, en toute transparence, la vie économique et financière d’une entreprise en faisant paraître les actes enregistrés auprès du Registre du Commerce et des Sociétés tels que les immatriculations, modifications, radiations, ventes et cessions, dépôts des comptes annuels, redressement et liquidation judiciaire d’une personne physique ou morale. Quant à lui, le JAL sert à publier les annonces légales des entreprises. Le contenu des annonces légales et du BODACC est très semblable, seule la présentation varie. La différence principale se trouve dans le fait que le BODACC permet d’accéder à des informations plus anciennes et complètes sur une société donnée.

La déclaration des statuts implique aussi la définition du siège social de l’entreprise. Il vous faut en effet une adresse professionnelle. Dans le cas d’une entreprise individuelle, votre adresse personnelle peut être utilisée lors de la déclaration de votre entreprise, mais à plusieurs conditions :

  • Ce logement doit rester votre résidence principale ;
  • Vous ne pouvez pas accueillir de clients chez vous ;
  • Vous ne pouvez pas stocker votre matériel et vos marchandises dans votre logement.

Attention toutefois d’informer votre bailleur et votre syndicat de copropriété sur la légalité de votre démarche. Si vous souhaitez avoir un local extérieur, prenez en compte le type de bail (commercial ou professionnel) dont vous aurez besoin selon votre activité et sa durée. De plus, renseignez-vous sur les frais que le bail implique (dépôt de garantie, loyers d’avance, etc.).

 

5) Gérer sa comptabilité

Toute entreprise immatriculée au RCS et soumise à un régime d’imposition doit tenir une comptabilité, sous peine d’être taxée par le FISC. C’est à vous de décider si vous voulez embaucher un comptable ou gérer votre comptabilité par vous-même. Quoi qu’il en soit les services d’un expert comptable sont indispensables pour la validation finale de vos comptes. Nous vous recommandons d’utiliser le logiciel de comptabilité Kiwili pour vous simplifier la tâche et vous faire gagner du temps et de l’argent. En effet, en réalisant votre comptabilité vous même, la facture de votre expert-comptable ne sera que peu élevée.
Une fois le logiciel paramétré, vous n’avez plus qu’à établir vos factures et voir les écritures comptables se reporter automatiquement dans les bons comptes. Gestion des dépenses, suivi des paiements, relance de vos clients, Kiwili est un allié précieux dans la gestion de votre comptabilité, et fait bien plus encore ! Nous vous invitons à essayer Kiwili gratuitement pendant 14 jours.

 

6) Communiquer efficacement et gratuitement

Suite à une création d’entreprise, qu’elle soit en France ou à l’étranger, il est indispensable de se faire connaître. Précisons que notoriété ne rime pas nécessairement avec dépenses en publicité ! Voici nos astuces pour se faire connaitre gratuitement.

Un moyen à maîtriser pour se faire connaître sans rien débourser est le référencement naturel, aussi appelé Search Engine Optimization. La façon dont procéder pour créer un site professionnel bien référencé n’est pas très compliqué.

 

Vous pouvez officiellement débuter votre activité. Nous espérons vous avoir aidé dans votre processus de démarrage d’entreprise en France et nous vous souhaitons bon courage !
Mais il reste encore beaucoup à penser : ouvrir un compte bancaire professionnel, souscrire à une assurance ou adhérer à une caisse de retraite. L’aventure ne fait que commencer ! N’hésitez pas à consulter d’autres articles de notre blog pour de plus amples informations sur la création et la gestion d’entreprise, la comptabilité, les assurances et bien plus.

Kiwili est un logiciel de gestion d’entreprise tout-en-un. A la fois logiciel de facturation et de devis, c’est aussi un vrai logiciel de comptabilité. Avec son CRM en ligne, c’est un logiciel de gestion de projets pratique, qui inclut un logiciel de feuilles de temps en ligne. Tout ce qu’il vous faut pour gérer votre entreprise !